Zone d'identification
Cote
Titre
Date(s)
- 1964-1995 (Production)
Niveau de description
Sous-série organique
Étendue matérielle et support
10 carnets de fouilles
477 documents photographiques
198 documents graphiques
1 carte
2 liasses d'autres documents
Zone du contexte
Nom du producteur
Histoire administrative
Le gisement moustérien de Djebel Irhoud (Maroc) est situé dans la région de Safi, à 400 km au sud de Rabat et à 100 km à l’ouest de Marrakech. Il a été découvert fortuitement en 1960 lors d’un forage de la société marocaine des mines et produits chimiques. Après la découverte d’un premier crâne humain (Irhoud 1), Emile Ennouchi, paléoanthropologue à l’Université de Rabat, intervient sur le site et met au jour un deuxième crâne en 1961 (Irhoud 2). Il entreprend alors des fouilles importantes.
En 1968, son équipe découvre une mandibule fragmentaire d’enfant (Irhoud 3). Dans le cadre des fouilles organisées par le laboratoire de géologie de la Faculté des sciences de Rabat, Jacques Tixier effectue une première campagne, du 7 au 25 avril 1967, puis une deuxième, du 20 janvier au 7 février 1969, avec la participation de R. de Bayle des Hermens.
La découverte est publiée en 1987 : « L'humerus d'enfant « Homo 4 » découvert au Jebel Irhoud (Maroc) est la première pièce livrée par ce site dans un contexte stratigraphique et archéologique précis. L'industrie qui accompagne ce fossile est un moustérien qui, malgré un « indice de racloirs » et un « indice Levallois » élevés, ne se distingue guère des industries moustériennes européennes. Les données paléontologiques indiquent un âge un peu antérieur au remaniement faunique qui affecte le Soltanien en Afrique du Nord, sans qu'il soit néanmoins possible, en l'absence de datations absolues précises, de déterminer plus exactement l'ancienneté des hommes du Jebel Irhoud. L'étude comparative de Homo 4 fait apparaître qu'un certain nombre de caractères de l'humérus considérés comme des caractères néandertaliens sont probablement des caractères plésiomorphes partagés par les Homo sapiens primitifs » (HUBLIN J.-J., TILLIER A.-M., TIXIER J., L’humérus d’enfant moustérien (homo 4) du Jebel Irhoud (Maroc) dans son contexte archéologique. Bulletin et Mémoire de la Société d’Anthropologie de Paris, t. 4, série XIV, n° 2, 1987, p. 115).
En 2004, Jean-Jacques Hublin, directeur du département Évolution de l'homme de l'Institut Max-Planck d'anthropologie évolutionniste (Leipzig, Allemagne) reprend les fouilles du gisement de Djebel Irhoud. Les recherches conduites jusqu’en 2016, permettront la mise au jour de fossiles supplémentaires attribués à Homo sapiens avec une datation d’environ 300 000 ans, bouleversant les théories sur l’apparition de notre espèce.
Histoire archivistique
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Écriture des documents
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Caractéristiques matérielle et contraintes techniques
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Unités de description associées
Note de publication
HUBLIN J.-J., TILLIER A.-M., TIXIER J., L’humérus d’enfant moustérien (homo 4) du Jebel Irhoud (Maroc) dans son contexte archéologique. Bulletin et Mémoire de la Société d’Anthropologie de Paris, t. 4, série XIV, n° 2, 1987, p. 115-142.
« Jean-Jacques Hublin, l'anthropologue qui a découvert les plus vieux fossiles d'Homme moderne », Le Point, 7 juin 2017 https://www.lepoint.fr/video/jean-jacques-hublin-l-anthropologue-qui-a-decouvert-les-plus-vieux-fossiles-d-homme-moderne-07-06-2017-2133535_738.php (consulté le 15 mai 2023).