Affichage de 210 résultats

Notice d'autorité

GDR 1040 "Les amphores gauloises dans le monde romain"

  • FRAEPMSHRG-GDR1040
  • Collectivité
  • 1992-1999

Ce GDR a été dirigé par Fanette Laubenheimer en 1992 et 1999. Son objectif était de créer une large base de données sur les centres de production gaulois et d'étudier leurs exportations sur les grands marchés de l'Empire.

Garrod, Dorothy Anne Elizabeth (1892-1968)

  • FRAEPMSHRG-DG
  • Personne
  • 1892-1968

Dorothy Garrod nait le 5 février 1892 à Londres. Elle grandit entourées de savants ; son grand-père, son oncle et son père sont tous membres de la Royal Society. Après de longues études classiques, elle est admise à l’université de Cambridge, puis entre à Newnham College où elle passe une licence d’histoire. Ses dernières années d'études coïncident avec les premières années de la guerre. En 1916, elle décide de s’engager dans les cantines de l’armée et sert jusqu’en 1919 du nord de la France au bord du Rhin. La paix revenue, elle rencontre l’ethnologue et anthropologue Robert Marett (1866-1943) qui l’entraîne vers l’ethnologie comparée.
En 1921, après l’obtention d’un diplôme d’anthropologie, une bourse de voyage lui permet de partir quelques mois en France. Elle visite des cavernes ornées pyrénéennes avec le comte Begouen et rencontre l’abbé Henri Breuil à Ussat (Ariège) qui l’emmène visiter les grottes de Niaux. Sous son égide, elle aborde l’année suivante l’étude du paléolithique à l’Institut de Paléontologie Humaine de Paris, alors dirigé par Marcellin Boule. C’est au cours de cette période de formation (1922-1924) qu’elle se lie d’amitié avec le Père Teilhard de Chardin et d’autres personnalités du monde scientifique de l’époque. Guidée par le Dr H. Henri-Martin elle débute dans la fouille à la Quina, puis suis un stage aux Eyzies sur les chantiers de Denis Peyrony.
De retour en Angleterre, elle parcourt le pays, de Victoria Cave à Kent’s Cavern, contrôlant par l’observation sur le terrain toutes les sources écrites. À la suite de ces prospections, elle fait paraître en 1925 son premier ouvrage, consacré au Paléolithique supérieur en Grand Bretagne, première synthèse sur la question qui selon l’abbé Breuil comble une véritable lacune de la littérature scientifique. En ce milieu des années vingt, elle effectue de nouveau quelques voyages en France, en particulier chez les Saint-Périer qui explorent les gisements autour de Lespugue.
En 1926, sur les conseils de l’abbé Breuil, elle entreprend ses premières fouilles à Devil’s Tower au pied du Rocher de Gibraltar. Elle y découvre le crâne d’un enfant néandertalien, associé à une industrie moustérienne, ce qui lui permet de préciser pour la première fois la chronologie du paléolithique supérieur de la péninsule.
À l’automne 1927, D. Garrod est invitée à se joindre à la commission internationale chargée d’émettre un avis sur l’authenticité du site archéologique de Glozel (Allier) découvert trois ans plus tôt par Emile Fradin. En janvier 1928, la commission conclut à la non ancienneté de l’ensemble des documents qu’elle a pu étudier à Glozel et soulève un tollé.
Début 1928, elle quitte l’Europe pour la Palestine avec pour projet de tenter de préciser la chronologie du paléolithique de la région. Elle est accueillie à Jérusalem par le Père Louis-Hugues Vincent (1872-1960), archéologue Français, moine dominicain, enseignant à l'École biblique et archéologique française de Jérusalem. Ce premier voyage marque le début d’une longue et brillante carrière de 36 ans dans les pays du Levant. Dès son arrivée, D. Garrod, soutenue par la British School of Archaeology, explore la grotte de Shukbah, près de Ramleh signalée dès 1924 par le Père Alexis Mallon (1875-1934). Elle y découvre l’existence du Mésolithique palestinien qu’elle nomme plus tard « Natoufien » et y exhume de nombreux ossements humains. Durant l’automne 1928 et jusqu’à Noël, elle poursuit ses recherches sur le paléolithique en Irak (Kurdistan du sud), repère des sites aux environs de Sulaimani et effectue quelques sondages dans les grottes de Hazar Merd et Zarzi (industries paléolithiques). Après cette expédition, elle se voit confier les fouilles des grottes du Mont Carmel (Wady el-Mughara), menacéés de destruction par une exploitation de carrière.
La fouille des grottes (M. es-Skhul, M. el-Wad, M. et-Tabun) s’étale sur sept campagnes (1929 à 1934) durant lesquelles la British School of Jerusalem et l’American School of Prehistoric Research collaborent étroitement. Ces travaux permettent à D. Garrod d’établir définitivement dans ses grandes lignes, la succession stratigraphique de l’âge de pierre en Palestine, allant du « Tabounien » au « Natoufien ». Le résultat des recherches est consigné dans le premier volume de : « Stone Age of Mont Carmel » (1937). La parution de l’ouvrage fut selon S. Cassou de Saint-Mathurin, un événement marquant : « Dorothy Garrod tentait de replacer les sédiments des couches, minutieusement décrits et observés, et la faune dans le schéma de l’évolution climatique élaboré par L. Picard. Si le tableau de la distribution au Carmel des espèces animales dans le temps, qu’elle proposait en accord avec D. Bates parait aujourd’hui trop simpliste, ce soucis d’éclairer les problèmes sous plusieurs angles, l’excellence de l’analyse des industries pour la plupart nouvelles, la précision des plans, que Dorothy Garrod levait elle-même, des coupes et des repères, faisaient à l’époque du premier volume de ce mémoire un ouvrage d’avant-garde dans le domaine scientifique. Il demeure la pierre angulaire de la préhistoire palestinienne » (L’Anthropologie-1970).
En 1935, afin de trouver des jalons entre les industries du Proche-Orient et de l’Europe, D. Garrod monte deux expéditions, l’une en Anatolie, l’autre dans les Balkans. La fouille de la grotte de Bacho-Kiro en Bulgarie permet d’esquisser une séquence du paléolithique de la région, mais le matériel récolté s’avère insuffisant pour pouvoir établir les comparaisons escomptées.
Depuis 1933, D. Garrod retrouve chaque hiver Newnham College (Université à Cambridge, Angleterre) où elle est chargée de diriger les études archéologiques. Elle obtient dans le courant des années 30 le grade de Docteur ès Science de l’université d’Oxford et le 1er octobre 1939, est nommée Disney Professor à Cambridge. Elle est alors la première femme titulaire d’une chaire dans cette université.
En 1940, la guerre éclate. D. Garrod s’enrôle dans la section féminine de la R.A.F. et travaille jusqu’à la fin du conflit au centre d’interprétation photographique de l’armée de l’air. Après la guerre, elle retrouve sa chaire de Cambridge et à partir de 1948 collabore pendant ses vacances, à la fouille de l’abri du Roc-aux-Sorciers (Vienne) avec Suzanne Cassou de Saint Mathurin.
En 1953, elle décide de résigner sa chaire afin de se consacrer davantage aux travaux de terrain, se fixe à « Chamtoine », près de Villebois-Lavalette (Charente), mais gagne régulièrement le Moyen-Orient. Cette année-là, D. Garrod retourne à Jérusalem où elle est l’hôte de l’École Américaine. Elle complète le travail sur les grottes d’Emireh et de Kebarah que son coéquipier de la première heure, Francis Turville Petre n’eut le temps d’achever. À partir de 1958, avec l’autorisation et l’appui de l’Émir Maurice Chebab, accueillie par l’Institut français de Beyrouth, elle mène des sondages sur les sites côtiers du Liban, abri Zumoffen, grottes du Ras-El-Kelb (avec G. Henri-Martin) et du Bezez (avec Diana Kirkbride et James Skinner). « Elle y découvr[e] les plages soulevées qu’elle y cherchait, en relation avec les industries yabroudiennes et levalloiso-moustériennes » (L’Anthropologie-1970).
De 1963 à sa disparition, le 18 décembre 1968, à Cambridge Dorothy Garrod s’attelle à la préparation de la publication de ses derniers travaux au Liban. Elle n’eut pas le temps de mener ce travail à bien. C’est son équipe qui s’en est chargée dans les années qui ont suivi son décès.

Gardin Jean-Claude

  • FRAEPMSHRG-JCG
  • Personne
  • 1925-2013

Jean-Claude Gardin, directeur de recherches au CNRS et directeur d'études à l'EHESS, est le fondateur de l'équipe "Archéologie de l'Asie centrale, peuplement, milieux et techniques" en 1974. Archéologue de terrain spécialisé dans l'aire géographique de l'Asie centrale, il était aussi théoricien de l'archéologie et en particulier des applications de l'informatique à la discipline.

Repères chronologiques :

  • 1952-1954. Membre de la Délégation archéologique française en Afghanistan (DAFA) et prospections en Bactriane.

    1. Étude des collections de céramiques et des monnaies de la DAFA à l’Institut français d’archéologie de Beyrouth sous la direction d’Henri Seyrig et projet de documentation mécanographique en archéologie.
  • 1957-1971. Direction du Centre d’analyse documentaire en archéologie (CADA, CNRS), initialement Centre mécanographique de documentation archéologique.

  • 1960-1965. Direction de la Section d’automatique documentaire (CNRS) dans le cadre de l’Institut Blaise Pascal.

  • 1962-. Directeur d’études à l’EHESS, direction "Sémiologie et informatique".

  • 1964-1978. Participation aux fouilles d'Ai Khanoum (DAFA) sous la direction de Paul Bernard et étude de la céramique.

  • 1971-1972. Mise en route du Centre de recherches archéologiques du CNRS.

  • 1974-1985. Directeur de l’URA 10 "Archéologie de l'Asie centrale, peuplement, milieux et techniques".

  • 1974-1978. Direction de prospections en Bactriane orientale dans le cadre de la Mission archéologique française de Bactriane.

  • 1980-1982. Direction de la Délégation archéologique française en Afghanistan.

  • 1983-1988. Direction de la Mission archéologique française en Asie centrale (MAFAC).

    1. Membre fondateur de l’Association Arkeotek (Association européenne d’archéologie des techniques).

François Valla

  • Personne
  • 1942-

François Valla est spécialiste de la préhistoire du Proche-Orient. Directeur de recherche au CNRS, il est rattaché à l'équipe Ethnologie préhistorique (UMR 7041 Archéologies et sciences de l'Antiquité).
Après l’obtention d’un baccalauréat en 1961, il s’inscrit en licence de théologie à la faculté de théologie protestante de l’université de Strasbourg, puis en 1968, quitte l’Alsace pour Paris et s’oriente vers une licence ès lettres à l’université de Paris Sorbonne. Il prépare ensuite une maîtrise spécialisée en art et archéologie (préhistoire) sur « Les fouilles françaises à Auvernier (Suisse) en 1948 » à l’université de Paris I Panthéon-Sorbonne qu’il obtient en 1971. Trois ans plus tard, il obtient un diplôme d’Elève titulaire de l’école biblique de Jérusalem.
En 1976, il soutient une thèse de doctorat en préhistoire sur « L’industrie lithique du gisement natoufien de Mallaha (Eynan), Israël » à l’université de Paris I Panthéon-Sorbonne, puis, en 1983, une thèse d’Etat es lettres et sciences humaines, sur « Les industries de silex de Mallaha (Eynan) et du natoufien dans le levant », également à l’université Paris I Panthéon-Sorbonne.
Tout au long de sa carrière, « il s’est attaché à reconstituer la vie des chasseurs-cueilleurs plus ou moins sédentaires dits « natoufiens », connus surtout dans le sud du Levant (Israël, Territoires palestiniens, Jordanie). Après avoir tenté de faire le point des connaissances, il a cherché à établir une chronologie relative des gisements en s’appuyant sur les stratigraphies, la sériation des outils de silex et les dates C.14 afin d’esquisser la trajectoire de populations qui ont occupé la région pendant plusieurs milliers d’années. Entre autres résultats, ces travaux ont fait connaître de nouvelles maisons, en particulier dans le Natoufien final (cf. Thème La néolithisation du Proche-Orient : le Natoufien). Ils ont aussi mis en évidence dès le Natoufien ancien une relation affective entre l’homme et le chien manifestée par la position des corps dans les tombes » (F. Vallat ; site de la MAE).
Il a dirigé des prospections préhistoriques dans le nord du Néguev avec I. Gilead (1978-1979) et des fouilles sur les terrasses d’El-Ouad (1980-1981) et d’Hayonim (1980-1981 et 1985-1989) avec O. Bar-Yosef. À partir de 1973, il est introduit à Mallaha par Jean Perrot et Monique Lechevallier avec qui il co-dirige le chantier jusqu’en 1976. Il reprend des fouilles sur le site en 1996, en collaboration avec Hamoudi Khalaily, et ce jusqu’en 2005.

Francfort Henri-Paul

  • FRAEPMSHRG-HPF
  • Personne
  • Chercheur au CNRS à partir de 1990

Fouilles programmées de Sallèles-d'Aude

  • FRAEPMSHRG-SA
  • Collectivité
  • 1976-1998

Les fouilles de Sallèles d’Aude ont été conduites entre 1976 et 1998 sous la direction de Fanette Laubenheimer, directrice de recherche au CNRS. Elles ont permis de mettre au jour un important ensemble d'ateliers de potiers et de tuiliers gallo-romains, actif du Ier au IIIème siècle après J.-C. Ce chantier qui se voulait ponctuel à l'origine, a fait l'objet d'une fouille extensive qui a permis à Fanette Laubenheimer d'analyser un site dans sa totalité, à titre de référence. Sallèles d'Aude avait l'avantage d'être un complexe bien conservé regroupant habitat, carrière d'argile et zone artisanale complète. La production regroupait des matériaux de construction (tuiles, briques...), des objets de la vie quotidienne et surtout des amphores qui servaient au transport du vin, de la Narbonnaise jusqu'aux confins de l'Empire romain. Une quinzaine de fours, des puits d'extraction, des bassins de décantation et de foulage de l'argile ont été explorés ainsi qu'un quartier d'habitation et un aqueduc. L'exploration d'un tel complexe artisanal a permis de connaître la totalité de la structure de production (modes et rythmes de production, relations avec l'environnement proche, mais aussi les ouvertures économiques) et de proposer un modèle de fonctionnement.

En tant qu'archéologue responsable de la fouille de Sallèles d'Aude, Fanette Laubenheimer a créé en 1992 un musée de site nommé Amphoralis.
Le musée assure, pour le grand public, la transmission d'un savoir acquis au long des campagnes de fouilles. Il met en valeur les découvertes et présente le travail des potiers et des tuiliers : extraction de l'argile, techniques de fabrication des objets et commercialisation. Premier musée d'Europe consacré à l'ensemble d'un complexe de potiers et à ses fours, il accueille régulièrement 17 000 visiteurs par an.

Fouilles programmées de l'allée sépulcrale de Saint-Claude à Bury (Oise)

  • FRAEPMSHRG-BO
  • Collectivité
  • 2001-2007

Les fouilles de la sépulture collective néolithique de Bury ont été dirigées par Laure Salanova, directrice de recherche au CNRS (UMR 7055 Préhistoire et Technologie).
Un diagnostic a eu lieu en octobre 1999 sous la responsabilité de Laure Salanova et Jean Leclerc (UMR 7041 Archéologie et Sciences de l'Antiquité).
Entre 2001 et 2007, une équipe composée de 15 personnes, pour la plupart étudiants de l'université Paris 1, a mené des fouilles chaque année, pendant deux mois.
La sépulture se trouvait en partie sous un cours de tennis, ce qui explique que le terme "tennis" soit utilisé dans la légende de certains documents de terrain.

Forest Jean-Daniel

  • FRAEPMSHRG-JDF
  • Personne
  • 1948-2010

Jean-Daniel Forest était spécialiste de la Mésopotamie (le bassin du Tigre et de l’Euphrate qui inclut l’Iraq et la Syrie du Nord et empiète sur la Turquie du Sud-Est), et plus spécialement des cultures qui se succèdent dans cette région du 7e millénaire au milieu du 3e millénaire. Il était membre de l'équipe "Du village à l’État au Proche et Moyen-Orient" (UMR 7041 Archéologies et sciences de l'Antiquité).

CARRIERE
Entrée au CNRS en 1980, rattaché à l'URA 8 et plus tard ERA 8 du CRA du CNRS "Archéologie et Histoire des Pays Assyro-Babyloniens", dirigée d'abord par P. Garelli, puis par J.L. Huot.
En 1993, la fusion des ERA 8 et 30 conduit à la création d'une ERA 41 "Du village à l'Etat au Proche et Moyen Orient", dirigée par J.L. Huot, à laquelle Jean-Daniel Forest est affecté.
Il est rattaché à l’Equipe d’archéologie de la Maison René Ginouvès, EP 1730, en 1998.

Ancien élève titulaire de l’Ecole Biblique et Archéologique Française de Jérusalem.
Ancien pensionnaire de l’Institut Français d’Archéologie du Proche Orient (IFAPO) et de la Délégation Archéologique Française en Iraq (DAFIQ).
Habilitation à diriger des recherches en 1994.

FOUILLES ARCHEOLOGIQUES
Europe
Levroux (gallo-romain) sous la direction de O. Buchenschutz, fin des années 60.
Vallée de l'Aisne (néolithique) sous la direction de J.P.Demoule, deux campagnes au début des années 70.
Biskupin, Pologne, (Fer) sous la direction de Z. A. Rajewski, en 1971.

Iran
Tureng Tepe (Bronze Ancien et Fer) sous la direction de J. Deshayes, en 1971, 1973, 1975, 1977.
Suse (chalcolithique et islamique) sous la direction de J. Perrot, en 1976.

Israël
Mallaha (Néolithique pré-céramique), sous la direction de J. Perrot, en 1972 et 1973.

Liban
Beyrouth (Byzantin), direction des fouilles, en 1977.

Irak
Umm Dabaghiyeh (7e mil.) avec D. Kirkbride, en 1974.
Larsa (2e millénaire) et Oueili (7e-5e millénaires) sous la direction de J.-L. Huot, en 1974, 1976, 1978, 1981, 1983, 1985, 1987.
Kheit Qasim I, II et III, Hamrin (5e millénaire et début du 3e millénaire), direction des fouilles, avec quatre campagnes réparties sur 1978, 1979 et 1980.
Khirbet Derak (6e millénaire) et Kutan (début du 3e millénaire), direction des fouilles, en 1983 et 1984.

Farruggia Jean-Paul

  • FRAEPMSHRG-JPF
  • Personne
  • Chercheur au CNRS à partir de 1983

Equipe "Préhistoire en Méditerranée orientale : Chypre et Jordanie, 9000-5500 BP" (UMR 7041)

  • FRAEPMSHRG-PMO
  • Collectivité
  • 2000-2004

Les recherches de l'équipe Préhistoire en Méditerranée Orientale avaient pour cadre deux milieux géographiques différents :

  • une île, Chypre, où sont étudiés les développements d'une colonisation en milieu insulaire : le Néolithique précéramique de Chypre ou Culture de Khirokitia, une civilisation originale, aboutissement au 7e millénaire d'un long processus dont les débuts remontent au 9e millénaire et qui s'est déroulé dans le milieu clos que constitue une île.
  • les marges semi-arides, en Jordanie, où dans la vallée du Jourdain est étudié le développement de sociétés post néolithiques et en particulier les modifications d'ordre social et économique aussi bien que culturel qui conduisent à l'urbanisation.
    Les recherches s'organisent autour des thèmes suivants : environnement, architectures et organisation des espaces, mobilité : raisons et réseaux, évolution de l'économie, évolution des traits culturels dans un milieu insulaire.
    Les recherches de terrain s'appuient sur les fouilles de deux sites : le site de Khirokitia (Chypre) 7e-6e millénaires avant J.-C., réoccupé au 5e millénaire ; le site de Abu Hamid (Jordanie) fin du 6e-début du 4e millénaires.
    L'équipe étaient constituée de chercheurs permanents : Geneviève Dollfus, directrice de recherche CNRS, directrice de la mission archéologique de Abu Hamid, responsable de l'équipe PMO ; Alain Le Brun, directeur de recherche CNRS, directeur de la mission archéologique de Khirokitia ; Odile Daune-Le Brun, ingénieur de recherche CNRS.
    Elle comprenait des chercheurs et des enseignants chercheurs français et étrangers associés aux programmes de recherche (11 associés au programme "Chypre" et 12 associés au programme "Jordanie") ainsi que des doctorants et des post-doctorants.

Equipe "Afrique, sociétés et environnement" (UMR 7041)

  • FRAEPMSHRG-ASE
  • Collectivité
  • 1986-2014

L'équipe "Afrique, sociétés et environnement" est l'héritière d'un laboratoire Intitulé UPR 311 créé en 1986.
En 1998, l'unité est intégrée à l'EP 1730 puis en 2000, elle devient une équipe de l'UMR 7041 " Archéologies et Sciences de l'Antiquité ".
En 2014, l'équipe a fusionné avec l'équipe Ethnologie préhistorique (UMR 7041).

Directeurs successifs :

  • Jean Chavaillon jusqu'en 1991.
  • Ginette Aumassip entre 1992 et 1998.
  • A partir de 1998, Jean Polet a été responsable de l'équipe.

Duval Paul-Marie

  • FRAEPMSHRG-PMD
  • Personne
  • 1912-1997

Paul-Marie Duval est né à Paris le 6 août 1912.
Après des études au Lycée Louis-le-Grand, il entre à l’École normale supérieure en 1934 puis passe l'agrégation d'histoire et de géographie en 1939. Il enseigne alors au Lycée Claude-Bernard à Paris puis est nommé pour ordre membre de l’École française de Rome (alors fermée) entre 1942 et 1944.
Dans ce cadre, il dirige plusieurs missions archéologiques en Afrique du Nord. A son retour à Paris, il est assistant d'histoire ancienne à la Sorbonne.
L'année 1946 marque un tournant important dans la vie de Paul-Marie Duval. En effet, il prend la succession d'Albert Grenier à la direction d'études de la IVe section de l’École pratique des hautes études (Antiquités de la Gaule celtique et romaine) où il enseignera durant 10 ans. En 1946, il est aussi nommé directeur des fouilles des thermes du Musée de Cluny, fonction qu'il occupera jusqu'en 1957. Enfin, il devient secrétaire de la revue "Gallia" et secondera Albert Grenier durant 15 ans.
En 1961, il est docteur ès-lettres et prend la direction de "Gallia". Trois années plus tard et jusqu'en 1982, il est titulaire de la chaire d'archéologie et d'histoire de la Gaule au Collège de France. En 1971, il entre à l'Institut, comme membre de l'Académie des inscriptions et belles-lettres puis en devient le président en 1983.
Paul-Marie Duval, tout comme Albert Grenier auparavant, a participé activement à l'organisation de l'archéologie nationale. Ainsi, il convainc André Malraux, ministre de la Culture, de créer le Conseil supérieur de la recherche archéologique dont il assure la présidence entre 1971 et 1978.
Considérant la publication comme une activité capitale, il développe et enrichit la revue "Gallia" durant 25 ans.
Son œuvre dans les domaines de l'histoire et de l'archéologie de la Gaule et du monde celtique est considérable. Sa bibliographie compte, en effet, plus de 250 références d'ouvrages et d'articles.
Après sa mort, le 14 janvier 1997, la famille de Paul-Marie Duval décide de faire don de sa bibliothèque et de ses archives à la Bibliothèque d'Art et d'Archéologie Jacques Doucet (Institut national d'histoire de l'art) . Les documents conservés au service des archives de la Maison René-Ginouvès complètent ce fonds et plus précisément, les dossiers relatifs à la documentation archéologique et à la préparation d'ouvrages et articles.

Dubertret Louis

  • FRAEPMSHRG-LDU
  • Personne
  • 1904-1979

Louis Dubertret était géologue. Il a participé aux fouilles de Kirbet El Umbashi en 1933.

Dollfus Geneviève

  • FRAEPMSHRG-GD
  • Personne
  • Chercheur au CNRS à partir de 1964

Djindjian François

  • FRAEPMSHRG-FD
  • Personne
  • Chercheur associé au CNRS à partir de 1976

Deshayes Jean

  • FRAEPMSHRG-TT
  • Personne
  • 1924-1979

Jean Deshayes (1924-1979) était professeur d'archéologie orientale à l'université Paris 1 Panthéon-Sorbonne.
Spécialiste de l'archéologie iranienne depuis la période néolithique jusqu'à l'époque islamique, il a dirigé en particulier, les fouilles du site de Tureng Tepe (Iran) entre 1960 et 1977.

Repères chronologiques :

    1. Agrégation de Lettres.
  • 1949-1952. Membre de l'École française d'Athènes.
  • 1952-1958. Attaché de recherche au CNRS, Institut français d'archéologie de Beyrouth.
  • 1958-1961. Pensionnaire scientifique à l'Institut français d'archéologie de Beyrouth.
  • 1961-1968. Professeur d'archéologie orientale à l'Université de Lyon.
  • 1968-1979. Professeur d'archéologie orientale à l'université Paris 1 Panthéon-Sorbonne.
  • 1973-1976. Vice-président de l'université Paris 1 Panthéon-Sorbonne.

Demoule Jean-Paul

  • FRAEPMSHRG-JPD
  • Personne
  • Enseignant-chercheur à partir de 1969

Délégation archéologique française en Iran

  • FRAEPMSHRG-DAFI
  • Collectivité
  • 1897-1983

Sous la direction de Marcel Dieulafoy, les fouilles françaises à Suse prennent naissance en 1884-1886 ; en 1895 Nasr-ed-Din Shah signe une convention avec la France qui assure à cette dernière le monopole des fouilles en Perse. En 1897, est créée la "Délégation scientifique française en Perse" que dirigera jusqu'à sa démission en 1912 Jacques de Morgan, ingénieur des mines, précédemment à la tête du Service des antiquités d'Egypte. Des crédits considérables sont alors alloués à la Délégation par les Chambres afin de développer le rayonnement culturel de la France et contrebalancer ainsi la présence britannique grandissante. En 1912, l'épigraphiste V. Scheil et l'archéologue R. de Mecquenem succèdent conjointement à J. de Morgan. Les travaux à Suse, interrompus par la première guerre mondiale, reprennent en 1920 ; ils resteront jusqu'en 1947 sous la direction de R. de Mecquenem. La mission reçoit alors ses crédits de l'Instruction publique En 1928, la Perse est l'objet de luttes d'influence des puissances occidentales ; le monopole de la France sur les fouilles lui est retiré (toutefois en l'absence d'archéologues iraniens André Godard, architecte, est nommé conseiller pour les Antiquités ; il procède à l'organisation du Service des antiquités et crée le musée de Téhéran) mais le site de Suse reste acquis à la France. En 1946, la mission française de Suse qui dépend désormais du ministère français des Affaires étrangères est placée sous la direction de R. Ghirshman, archéologue ayant déjà conduit des recherches, à la demande de G. Contenau, en Iran à Tepe Giyan et Tepe Sialk et en Afghanistan. R. Ghirshman parallèlement aux fouilles de Suse mènera de 1951 à 1962 des travaux à Tchoga Zanbil. En 1967, Jean Perrot succède à Roman Ghirshman à la tête de la Délégation archéologique française en Iran et à celle de la Mission de Suse.

En 1967, sur le plan administratif la DAFI dépend de la Direction générale des relations culturelles scientifiques et techniques (DGRCST, plus tard DGCID) du ministère français des Affaires étrangères. Son siège se situe à Téhéran. Dès son arrivée en 1967, Jean Perrot transforme l'ancienne résidence de Roman et Tania Ghirshman en l'infrastructure de la DAFI : bureaux , bibliothèque, chambres pour les chercheurs de passage : archéologues, ethnologues, botanistes, géologues…

En 1983, la Délégation archéologique française en Iran fusionne avec l'Institut français d'iranologie (fondé par Corbin en 1946) pour former l'Institut français de recherches en Iran (IFRI) du ministère français des Affaires étrangères.

David Eva

  • FRAEPMSHRG-ED
  • Personne
  • Chercheur au CNRS à partir de 2003

Daune-Le Brun Odile

  • FRAEPMSHRG-ODL
  • Personne
  • Ingénieur au CNRS à partir de 1982

Odile Daune-Le Brun est archéologue, ingénieur de recherche hors classe à la retraite, membre associé de l’UMR7041 ArScAn « Archéologies et Sciences de l’Antiquité » (équipe « Du village à l’état au Proche et Moyen-Orient ») depuis 2013. Elle a été recrutée au CNRS en 1982. Son activité s’est principalement développée dans trois domaines : 1- la recherche archéologique, principalement sur un site majeur du Néolithique de Chypre : Khirokitia, 7e-5 e mil. av.n.e. (fouille, analyse et publication des données stratigraphiques et spatiales, développement de méthodes d’acquisition, d’enregistrement et d’exploitation des données de terrain, techniques et pratiques architecturales, ethnoarchéologie et expérimentation) ; 2- la diffusion et valorisation de la recherche ; 3- l’administration de la recherche et l’expertise des métiers ITA (ingénieurs, techniciens, administratifs) du CNRS.

TITRES OBTENUS :

  • Maîtrise d’histoire médiévale (Faculté des Lettres et Sciences Humaines, Université de Grenoble), 1969.
  • Diplôme supérieur de langue et littérature arabes (Institut National des Langues et Civilisations Orientales, Paris), 1975.

PARCOURS PROFESSIONNEL AU CNRS :

  • Ingénieur d’études (IE2, IE1), 1982-1995.
  • Ingénieur de recherche (IR2, IR1), 1996-2007.
  • Ingénieur de recherche hors classe (IRHC), 2008-2012.
  • Distinction honorifique : médaille de cristal du CNRS, 2007.

RATTACHEMENTS SCIENTIFIQUES :

  • RCP476 « Recherches anthropologiques au Proche-Orient », Meudon, 1982-1983.
  • URA17 puis UPR 7537 « Origines et développements de la sédentarisation au Proche-Orient », Maison de l’Orient et de la Méditerranée, Lyon, 1984-1999.
  • UMR7041 ArScAn « Archéologies et Sciences de l’Antiquité » (équipe « Préhistoire en Méditerranée Orientale » puis « Du village à l’état au Proche et Moyen-Orient ») Maison Archéologie & Ethnologie, René-Ginouvès, Nanterre, 2000-2012.

RESPONSABILITES ET ACTIVITES SCIENTIFIQUES :
« Les développements du Néolithique pré-céramique dans l'île de Chypre - Khirokitia » :

  • Directrice-adjointe de la Mission Archéologique Française de Khirokitia (CNRS-MAEE), 1979-2009.
  • Responsable du thème « La terre à bâtir, archéologie expérimentale et caractérisation des matériaux » (en collaboration avec F. Hourani, géomorphologue). UMR7041 ArScAn, équipe « Du village à l’état au Proche et Moyen-Orient », 2000-2012.

Mission archéologique des fouilles de Dja’de el Mughara, Syrie :

  • Etude de la toiture de la « maison brûlée Dja'de el Mughara (Syrie) 9è mil. av. n. e., 2007, 2009.

Développement de méthodes d’acquisition et d’enregistrement des données de terrain :

  • Akrotiri (Santorin, Grèce), programme sur convention internationale ERA17 du CNRS-Université d'Athènes, 1991-1992.
  • Mission archéologique de Tell Feres, Syrie (CNRS-MAEE), 2006.
  • Mission archéologique du Qara Dagh occidental, Kurdistan d’Irak (CNRS-IFPO), 2015.
  • “Agios Sozomenos Project-Chypre” (Department of Antiquities-Cyprus), 2014-2015.

INFORMATION SCIENTIFIQUE ET VALORISATION :

  • Membre du comité de rédaction de Paléorient (Maison Archéologie & Ethnologie, René-Ginouvès, Nanterre), 1999-2012.
  • Co-responsable du thème transversal 8 « Bâti et Habitat » (UMR7041 Archéologies et Sciences de l’Antiquité), 2003-2006.
  • Inscription du site de Khirokitia au patrimoine mondial de l’UNESCO, 1998.
  • Responsable scientifique du programme de reconstitution de maisons néolithiques à Khirokitia (Programme du Département des Antiquités de la République de Chypre), 1994-1996.
  • Responsable scientifique du programme de valorisation du site de Khirokitia (Programme du Département des Antiquités de la République de Chypre), depuis 2011.

ADMINISTRATION DE LA RECHERCHE ET EXPERTISE DES METIERS ITA DU CNRS :

Administration de la recherche :

  • Membre du Comité National du CNRS (Section. 31), 1991-1999.
  • Membre du Comité des Orientalismes du CNRS, 1991-1995.

Expertise des métiers ITA du CNRS :

  • Membre/présidente de jurys concours ITA, 1991-2012.
  • Responsable du groupe d’experts pour la révision des fiches d’emploi-type (archéologie), 1998-1999.
  • Membre élu de la commission administrative paritaire (CAP) pour les ingénieurs de recherche, 1999-2001.
  • Expert national nommé BAP D (IR), 2007-2008.
  • Membre de deux Comités de visite AERES, 2008.
  • Membre du Comité d’Orientation et de Suivi de l’Observatoire des Métiers du CNRS (COS de l’OMES), 2009-2011.
  • Co-auteur de l’étude « Entre savoirs et savoir-faire, compétences disciplinaires et compétences techniques, les métiers des ingénieurs et techniciens en sciences humaines et sociales », 2011-2012.

Daumas Michèle

  • FRAEPMSHRG-MD
  • Personne
  • 1936-2013

Michèle Daumas, agrégée de Lettres classiques et titulaire d'une Thèse de troisième cycle sur le Cycle thébain, était spécialiste de l'iconographie grecque antique. Maître de conférences en Histoire de l'Art et Archéologie à l'Université de Paris X Nanterre, Michèle Daumas était rattachée à l'équipe Espace, pratiques sociales et images dans les mondes grec et romain (ESPRI) de l'UMR 7041 Archéologies et Sciences de l'Antiquité de la Maison Archéologie et Ethnologie René-Ginouvès.

Titres obtenus
Année 1953. Baccalauréat, section philosophie, Grenoble.
Année 1958. Licence, Lettres classiques, Grenoble.
Année 1959. Diplôme d’Etudes Supérieures (DES), Lettres classiques, Grenoble.
Années 1960-1961. Certificat d'Aptitude au Professorat de l'Enseignement du Second degré (CAPES), Lettres classiques.
Année 1972. Certificat de grec moderne, Athènes.
Année 1975. Doctorat de Troisième cycle, études grecques, Grenoble.
Année 1976. Agrégation, Lettres classiques.
Année 1976. Inscription sur la Liste d’Aptitude aux Fonctions de Maître Assistant (LAFMA).
Année 1989. Nomination dans le corps des Maîtres de conférences
Année 1995. Habilitation à Diriger des Recherches (HDR).

Enseignement
Années 1961-1963. Lycée de Saint-Mihiel (Meuse).
Années 1964-1966. Lycée de la Mure (Isère).
Années 1966-1967, 1969-1970. Lycée Edouard Herriot de Voiron (Isère).
Années 1972-1983. Lycée Jean-Jacques Rousseau de Sarcelles (Val-d’Oise).
Années 1978-1979. Collaboration à l’enseignement du grec moderne à l’Université de Paris X – Nanterre.
Années 1979-1987. Enseignement en histoire grecque à l’Institut Catholique de Paris.
Années 1983-1989. Assistante d’Histoire de l’Art et Archéologie à l’Université de Paris X – Nanterre.
Années 1986-1989. Enseignement en histoire grecque à l’Université Inter-Âges de Versailles (Yvelines).
Après 1989. Maître de conférences d’Histoire de l’Art et Archéologie à l’Université de Paris X – Nanterre.

Coudart Anick

  • FRAEPMSHRG-AC
  • Personne
  • Chercheur au CNRS à partir de 1978

Constantin Claude

  • FRAEPMSHRG-CLC
  • Personne
  • Chercheur au CNRS à partir de 1979

Cleuziou Serge

  • FRAEPMSHRG-SC
  • Personne
  • 1945-2009

Serge Cleuziou était professeur d'archéologie du Proche-Orient à l'université Paris 1 Panthéon-Sorbonne et responsable de l'équipe "Du village à l’État au Proche et Moyen-Orient" (UMR 7041 de la Maison René-Ginouvès).
Orientaliste et archéologue protohistorien, il a principalement travaillé aux Émirats arabes unis et en Oman. Serge Cleuziou est décédé le 7 octobre 2009.

ÉTUDES ET CARRIÈRE :

    1. Doctorat de IIIe cycle en archéologie orientale, université Paris 1.
    1. Habilitation à diriger des recherches, université Paris 1.
    1. Directeur de recherche au CNRS.
    1. Professeur titulaire de la chaire d'archéologie orientale de l'université Paris 1.

PRINCIPAUX TRAVAUX DE TERRAIN :

  • 1976-1984. Directeur de la mission archéologique française d'Al-Aïn (Abou Dhabi, Émirats arabes unis).
    1. Co-responsable (avec T. Berthoud) du programme de prospection sur les anciennes mines de cuivre du Sultanat d'Oman dans le cadre de la RCP 442 du CNRS.
    1. Directeur des fouilles de tumuli de l'Age du bronze à Umm Jidr (Bahreïn).
  • 1985-2009. Co-directeur (avec le professeur M. Tosi) du projet Ra's al-Hadd (Sultanat d'Oman).
  • 1988, 1992-1993. Co-directeur (avec M.-L. Inizan) du programme "Peuplement ancien du Yémen".
  • 1994-1995. Participation au projet italo-russo-turkmène de cartographie du delta de la Murghab (Turkménistan), co-dirigé par M. Tosi, G.A. Koschelenko et A. Gubaev.
    1. Co-directeur (avec le professeur E. Masimov) du projet "Recherche sur le peuplement des piémonts nord-occidentaux du Kopet Dagh (Turkmenistan)". Fouilles à Ak Depe.

FONCTIONS ADMINISTRATIVES :

  • 1979-1981. Responsable de la RCP 442 du CNRS.
  • 1981-1992. Directeur de l'ERA 30 du Centre de recherches archéologiques (CRA).
  • 1982-1986. Membre nommé de la Commission 44 du CNRS.
  • 1986-1994. Membre élu du conseil de laboratoire du CRA ; représentant du conseil de laboratoire au comité scientifique et au comité de publication du CRA.
  • 1991-2000. Membre élu de la commission 31 du CNRS et secrétaire scientifique de la commission.
  • 1991-1995. Représentant de la commission 31 au conseil de département des Sciences de l'homme et de la société.

ENSEIGNEMENT ET FORMATION :

  • 1972-1981. Cours de licence sur les méthodes de l'archéologie (UFR Histoire de l'art et archéologie, université Paris1).
  • 1976-1978. Cours de licence et maîtrise sur les théories et méthodes en archéologie (UFR d'ethnologie, université Paris VII).
  • 1979-1994. Cours de licence d'archéologie orientale à l'université Paris 1 : enseignement sur l'Iran, l'Arabie, l'Indus et l'Asie moyenne aux âges du bronze et du fer.
  • A partir de 1998. Séminaires d'archéologie orientale dans le cadre du DEA Paléoenvironnement des universités Paris 1, Paris VI et Paris X.
    Direction de maîtrises et de thèses.

PARTICIPATION A DES COMITÉS DE RÉDACTION :

  • Membre du comité de rédaction de la revue "Les Nouvelles de l'Archéologie".
  • Membre du comité de rédaction de la revue "Arabian Archaeology and Epigraphy" (Copenhague).
  • Membre du comité de rédaction de la revue "Journal of Oman Studies" (Mascate).
  • Membre du comité scientifique international de "Africa and Asia before History".
  • 1991-2000. Membre du comité de rédaction de la revue "Paléorient" puis à partir de 2001 du comité scientifique.

Chauchat Claude

  • FRAEPMSHRG-CC
  • Personne
  • Chercheur au CNRS à partir de 1972

Chantier international de fouilles de Ksar' Aqil (Liban)

  • FRAEPMSHRG-KA
  • Collectivité
  • 1969-1975

Les fouilles du site de Ksar' Aqil ont débuté pendant l'été 1969, sur l'initiative de l’Émir Maurice Chehab, directeur général des antiquités du Liban.
Ce gisement préhistorique, situé sur le versant nord du Ouadi Antélias, à dix kilomètres à vol d'oiseau du centre de Beyrouth et à deux kilomètres de la mer, avait fait l'objet d'une grande fouille lors de deux campagnes en 1937-1938 et en 1947 par les Pères Doherty, Ewing, Mahan, Murphy et le Professeur H.-E. Wright.
Ces fouilles ont permis de dégager une stratigraphie du Paléolithique moyen, du Paléolithique supérieur et de l'Epipaléolithique. Elles ont montré que cet abri sous roche présentait toutes les caractéristiques d'un gisement de référence pour la préhistoire du Proche-Orient.
L'objectif des fouilles dirigées par Jacques Tixier était d'approcher l'origine de l' " Aurignacien du Levant ", de suivre son évolution et celle de tout le Paléolithique supérieur, de contribuer à la question des relations avec la préhistoire européenne et d'apporter de nouveaux éléments sur l'origine de l'Aurignacien en Europe occidentale.
Au cours de sept campagnes de fouilles menées entre 1969 et 1975, les huit mètres supérieurs d'une stratigraphie de 23,50 mètres (soit la hauteur d'un immeuble de sept étages) ont révélé une occupation du site de 50 000 à 10 000 avant J.-C.
Deux zones ont été fouillées : une zone d'habitat où ont été mis au jour des sols d'occupation avec des agencements encore en place et une zone dite géologique qui a permis d'établir un cadre chrono-stratigraphique du Paléolithique supérieur du Proche-Orient. Dans cette zone, deux coupes ont été établies : une coupe sagittale (N.-S.) et une coupe frontale (E.-O.). Les fouilles ont mis au jour des outils lithiques, des nucleus, des déchets caractéristiques, des restes osseux, des coquilles terrestres et marines, des sols d'habitats.
L'étude de ce site a fait intervenir de nombreux spécialistes en sédimentologie, palynologie, zoologie, malacologie, pédologie, en étude des parures, de l'os travaillé, des agencements, des relations avec la mer, de la paléoécologie. Ces études ont permis d'établir une stratigraphie précise des couches supérieures du site, de dresser un tableau de l'outillage de la fin du paléolithique supérieur au Proche-Orient et d'avoir des informations sur les types d'occupation dans la zone d'habitat
Les recherches ont bénéficié d'un financement du CNRS, dans le cadre de la RCP (Recherche coopérative sur programme) 50 puis de la RCP 362, et d'une subvention de la Wenner-Gren Foundation for Anthropological Research (New York) en 1971 et 1972.

Chantier du site préhistorique d'El Hamel, Ouled-Djellal (Algérie)

  • FRAEPMSHRG-ELH
  • Collectivité
  • 1951-1953

En 1951, Jacques Tixier est instituteur dans le village d’El Hamel situé à environ 10 kilomètres au sud-ouest de Bou Saâda (Wilaya de M’Sila, Algérie). « C’est à proximité de son école qu’il va découvrir un site préhistorique (qu’il dénommera tout simplement « El Hamel ») qui comporte plusieurs niveaux épipaléolithiques et néolithiques, et de nombreux microlithes. Collectes de surface, fouille, tamisage, marquage et étude du matériel lithique deviennent son quotidien, après l’école et, dans cet environnement solitaire, il taille pour comprendre les ensembles qu’il a sous les yeux. Il est alors introduit au Musée du Bardo, dirigé par le professeur Lionel Balout, doyen de la faculté des lettres d’Alger » (INIZAN M.-L., ROCHE H., Jacques Tixier (1925-2018), Bulletin de la Société préhistorique française, Tome 116, numéro 1, janvier-mars 2019, p. 163.). Jacques Tixier conduit trois campagnes de terrain, de 1951 à 1953 et publie les résultats de ses recherches en 1954.

Chantier du gisement préhistorique des Allobroges à Alger (Algérie)

  • FRAEPMSHRG-GAA
  • Collectivité
  • 1961-

Ce gisement a été découvert en 1961 lors de travaux de construction d’immeubles dans le quartier d’Hydra sur les hauteurs d’Alger. Les fouilles ont été dirigées par L. Balout. Elles ont permis de recueillir une faune abondante dont les restes d’un phacochère et une industrie lithique qui se classe dans l’Atérien typique.

Chantier du gisement moustérien de Djebel Irhoud (Maroc)

  • FRAEPMSHRG-DJI
  • Collectivité
  • 1967-1969

Le gisement moustérien de Djebel Irhoud (Maroc) est situé dans la région de Safi, à 400 km au sud de Rabat et à 100 km à l’ouest de Marrakech. Il a été découvert fortuitement en 1960 lors d’un forage de la société marocaine des mines et produits chimiques. Après la découverte d’un premier crâne humain (Irhoud 1), Emile Ennouchi, paléoanthropologue à l’Université de Rabat, intervient sur le site et met au jour un deuxième crâne en 1961 (Irhoud 2). Il entreprend alors des fouilles importantes.
En 1968, son équipe découvre une mandibule fragmentaire d’enfant (Irhoud 3). Dans le cadre des fouilles organisées par le laboratoire de géologie de la Faculté des sciences de Rabat, Jacques Tixier effectue une première campagne, du 7 au 25 avril 1967, puis une deuxième, du 20 janvier au 7 février 1969, avec la participation de R. de Bayle des Hermens.
La découverte est publiée en 1987 : « L'humerus d'enfant « Homo 4 » découvert au Jebel Irhoud (Maroc) est la première pièce livrée par ce site dans un contexte stratigraphique et archéologique précis. L'industrie qui accompagne ce fossile est un moustérien qui, malgré un « indice de racloirs » et un « indice Levallois » élevés, ne se distingue guère des industries moustériennes européennes. Les données paléontologiques indiquent un âge un peu antérieur au remaniement faunique qui affecte le Soltanien en Afrique du Nord, sans qu'il soit néanmoins possible, en l'absence de datations absolues précises, de déterminer plus exactement l'ancienneté des hommes du Jebel Irhoud. L'étude comparative de Homo 4 fait apparaître qu'un certain nombre de caractères de l'humérus considérés comme des caractères néandertaliens sont probablement des caractères plésiomorphes partagés par les Homo sapiens primitifs » (HUBLIN J.-J., TILLIER A.-M., TIXIER J., L’humérus d’enfant moustérien (homo 4) du Jebel Irhoud (Maroc) dans son contexte archéologique. Bulletin et Mémoire de la Société d’Anthropologie de Paris, t. 4, série XIV, n° 2, 1987, p. 115).
En 2004, Jean-Jacques Hublin, directeur du département Évolution de l'homme de l'Institut Max-Planck d'anthropologie évolutionniste (Leipzig, Allemagne) reprend les fouilles du gisement de Djebel Irhoud. Les recherches conduites jusqu’en 2016, permettront la mise au jour de fossiles supplémentaires attribués à Homo sapiens avec une datation d’environ 300 000 ans, bouleversant les théories sur l’apparition de notre espèce.

Chantier du campement préhistorique de Bordj Mellala (Algérie)

  • FRAEPMSHRG-BJM
  • Collectivité
  • 1965-1967

Le Campement préhistorique de Bordj Mellala près d'Ouargla (Algérie) a été découvert par Jacques Tixier et G. Trécolle en 1965 au cours d'une mission financée par la Compagnie française des pétroles (Algérie). Un ramassage de surface et des fouilles ont été menés jusqu'en 1967.

Chantier de La Faurélie II (Dordogne, France)

  • FRAEPMSHRG-LFII
  • Collectivité
  • 1964-1972

Ce chantier est situé sur la commune de Mauzens-et-Miremont en Dordogne. En 1964, Jacques Tixier débute les fouilles d'un abri Magdalénien et Azilien. Les recherches seront poursuivies jusqu'en 1972.

Chantier de Corbiac, Vignoble 2, commune de Bergerac (Dordogne)

  • FRAEPMSHRG-CV2
  • Collectivité
  • 1987-1989

A la suite d’une demande de coopération de la DRAP Aquitaine à l’ERA 28 du Centre de Recherches Archéologiques, J. Tixier dirige la fouille de sauvetage d’une des concentrations de silex découverte en 1985 par la DRAP. Le gisement paléolithique est appelé CV2 (Corbiac, Vignoble 2). Trois campagnes d’un mois chacune ont eu lieu en été 1987, 1988 et 1989.

Chambon Philippe

  • FRAEPMSHRG-PC
  • Personne
  • Chercheur au CNRS à partir de 2001

Cercle de recherches et d'études préhistoriques

  • FRAEPMSHRG-CREP
  • Collectivité
  • 1975-Post. 2001

Le Cercle de Recherches et d’Etudes Préhistoriques était une association loi 1901. Créée en 1975, cette association a pour but de promouvoir les recherches en préhistoire ainsi que la publication et la diffusion d’ouvrages scientifiques relatifs à cette discipline. Jacques Tixier en a été le président depuis sa création jusqu’en 1988 au moins. En 1982, le siège se trouvait à Paris dans le 13è arrondissement puis en 1988 au CNRS à Meudon. Lorsque le Laboratoire Préhistoire et Technologie a déménagé à Nanterre, le CREP a été hébergé à la Maison de l’archéologie et de l’ethnologie René-Ginouvès.

Centre de recherches archéologiques du CNRS

  • FRAEPMSHRG-CRA
  • Collectivité
  • 1972-2000

Le Centre de recherches archéologiques (CRA), créé en 1972 et installé à Valbonne Sophia Antipolis (06) en 1975, était une fédération d'équipes de recherche réparties sur l'ensemble du territoire français.

Centre de formation aux recherches ethnologiques

  • FRAEPMSHRG-CFRE
  • Collectivité
  • 1946-1973

André Leroi-Gourhan crée le Centre de formation aux recherches ethnologiques (CFRE) en 1946. Il est reconnu institutionnellement en 1948.
En 1965, le centre est rattaché à l'Institut d'ethnologie qui est dissout en 1973. Ses activités sont alors prises en charge par le Muséum national d'histoire naturelle.

Centre d'analyse documentaire pour l'archéologie

  • FRAEPMSHRG-CADA
  • Collectivité
  • 1957-1970

Le Centre d'analyse documentaire pour l'archéologie (CADA) a été créé par le CNRS le 20 décembre 1957 sous la direction de Jean-Claude Gardin. Sa création fait suite à une mission de documentation archéologique constituée en1955 dans le cadre de l'Institut français d'archéologie de Beyrouth dirigé par Henri Seyrig. L'objectif de cette mission était d'établir à titre expérimental des fichiers sur cartes perforées, relatifs à divers domaines de l'archéologie et de montrer comment ces fichiers pouvaient faciliter les recherches documentaires.
Les résultats aboutissent à l'établissement définitif de la mission à Paris sous le nom de Centre mécanographique de documentation archéologique puis de Centre d'analyse documentaire pour l'archéologie.
La vocation du CADA est de "promouvoir les méthodes d'analyse descriptive et de traitement automatique de la documentation archéologique" (Gardin J.-C., Le calcul et la raison. Essais sur la formalisation du discours savant, Paris, 1991, p. 46). Deux axes complémentaires que Jean-Claude Gardin qualifie de "sémiologique" et de "mathématique" (ouv. cité p.47) seront développés : le premier vise à élaborer des méthodes de représentation des données archéologiques et à créer des langages normalisés, le second consiste à mettre au point des méthodes d'exploitation de ces données sur ordinateur pour construire automatiquement des typologies ou des classifications.

Le CADA est d'abord domicilié 52 rue Cardinet puis rue du Maroc à Paris.
A partir de 1964, le CADA possède un bureau à Marseille.

Centre archéologique de Pincevent

  • FRAEPMSHRG-PI
  • Collectivité
  • Depuis 1964

En 1964, suite à la découverte du premier habitat paléolithique de plein air en Europe, l’État achète le terrain de Pincevent et confie la gestion du site et des fouilles au professeur André Leroi-Gourhan.
En 1983, le Centre archéologique de Pincevent est lauréat du concours départemental du patrimoine et reçoit la somme de 15 000 F. A partir de cet événement, est créée une association loi 1901 portant de nom de Centre archéologique de Pincevent. Cette association, dirigée par André Leroi-Gourhan jusqu'en 1985 puis par Gilles Gaucher, assure la gestion des fouilles. Jusqu'en 1979, le Centre archéologique de Pincevent ne gère que le site de Pincevent. A partir des années 1980, il gère aussi des programmes de recherche et d'autres opérations de terrain.
Les crédits proviennent principalement du Ministère de la Culture et le personnel dépend en grande majorité du CNRS. En 1994, l’État, la région Ile-de-France et le département prévoient plus de quatre millions de francs pour l'aménagement du site de Pincevent. Cet aménagement sera en partie réalisé en 2000.

Repères chronologiques concernant l'aménagement du site :
Année 1965. Édification sur le site de deux bâtiments préfabriqués et de huit hangars. Le terrain est enclos et doté d'un gardien. Deux salles d'exposition sont aménagées : l'une autour du premier grand moulage de sol préhistorique (80 m2) réalisé au monde, l'autre consacrée aux occupations du site depuis le paléolithique et aux activités des magdaléniens.
Années 1966-1967. Demande de moyens à la région pour l'hébergement des fouilleurs (aménagement d'une quarantaine de chambres, d'une salle à manger, de sanitaires et d'une cuisine) et pour l'aménagement d'une des deux salles d'exposition construites en 1965. Cette demande n'a pas abouti.
Année 1988. Le site est classé " monument historique ".
Année 1989. Un projet d'aménagement est inscrit au contrat plan État-région Ile-de-France. Il est prévu d'aménager un lieu de recherche sur la période magdalénienne digne de l'importance du site et de la qualité des chercheurs accueillis et la réalisation d'un lieu d'animation essentiellement tourné vers le milieu scolaire. 16 millions de francs de travaux sont prévus. Ce projet n'a pas abouti.
Année 1994. Le Directeur du patrimoine (Ministère de la Culture) décide que des bâtiments doivent être construits pour l'hébergement et le travail des archéologues.
Année 1995. Pincevent est déclaré " site archéologique d'intérêt national "
Année 2000. Les constructions prévues en 1994 sont en partie réalisées grâce aux participations de l'Etat (2 millions de francs), de la Région (2 millions de francs), et du Département (700 000 francs). Des bungalows de bois posés sur plots sont construits. Ils comprennent une cuisine/salle à manger, quatre unités de douches/sanitaires et trois unités de huit chambres et six dortoirs pour les chercheurs et les stagiaires.
Année 2000. Projet de construction d'un abri de fouilles pour la protection d'une nouvelle zone de fouilles sur le site.

Casal Jean-Marie

  • FRAEPMSHRG-JMC
  • Personne
  • 1905-1977

Jean-Marie Casal était conservateur au Musée Guimet, détaché au CNRS, fondateur de la Mission archéologique de l'Indus en 1958.

Diplômé de l’École du Louvre après des études de droits (1945).

Participation à l’école de fouilles de Sir Mortimer Wheeler, directeur général de l'archéologie en Inde, à Brahmagiri (1946).

Reprise des fouilles de Virampatnam-Arikamedu, Inde (territoire de Pondichéry) en collaboration avec son épouse Geneviève Casal, dans le cadre de la Mission archéologique des Indes (1947-1948).

Fouilles des sites funéraires de Mouttrapaléon et Souttoukény, Inde, territoire de Pondichéry (1949-1950).
« Grâce à la publication rapide des rapports de fouilles de ces sites, Jean-Marie et Geneviève Casal apportent de nouveaux éléments sur les rapports de l’empire romain et de l’Inde du sud et sur toute la question des mégalithes et des champs d’urnes du 2ème et 1er siècle avant J.C.» *

Fouilles de Mundigak, Afghanistan (1951-1958).
« Ces fouilles, parallèlement aux recherches soviétiques au Turkestan, ont permis pour la première fois de saisir l’importance de l’Asie centrale sur le plan de l’histoire culturelle des 4ème et 3ème millénaires. Là, J.-M. Casal a su mettre en évidence la mise en place de structures sociales hiérarchisées qui aboutissent, à la période IV du site, à la construction d’un « palais » à colonnade et d’importants remparts. Les fouilles de Mundigak continuent de servir de référence pour tous les travaux sur l’âge du bronze de ces régions.» *

Conservateur au musée Guimet (1957).

Détaché au CNRS (1958).

Directeur de la Mission archéologique de l’Indus (1958-1974).

Fouilles d’Amri, Pakistan (1959-1962).
« Il travail à Amri, dans la vallée de l’Indus, où il met au point une remarquable séquence stratigraphique depuis les niveaux de la culture d’Amri jusqu’aux couches supérieures de la civilisation de l’Indus. L’évolution de la céramique harappéenne au cours des périodes IIIA, IIIB et IIIC d’Amri fournit des données de chronologie relative que l’absence de fouilles stratigraphiques à Moenjo-daro ou Chanhujo-daro n’avait pas permis de discerner.» *

Fouilles de Nindowari, Baluchistan méridional, Pakistan (1962-1965).
« Il commence à dégager un ensemble monumental construit en pierres, à établir une séquence des styles céramiques de Nal et de Kulli, et à étudier les rapports de la culture de Kulli et de la civilisation de l’Indus.» *

Fouilles de Pirak, Plaine de Kachi, Pakistan (1968-1974).
« Il commence à fouiller Pirak, premier site où apparaît une séquence d’occupation continue pour les périodes post-harappéennes dans ces régions.» *

Directeur de recherche au CNRS (1969).

*Jarrige Jean-François, "Jean-Marie Casal (1905-1977)" dans J. E. Van Lohuizen-De Leeuw, South Asian Archaeology 1975, Leiden, 1979, p. 1-2.

Burnouf Joëlle

  • FRAEPMSHRG-JB
  • Personne
  • Enseignant-chercheur à partir de 1982

Braemer Frank

  • FRAEPMSHRG-FB
  • Personne
  • Chercheur au CNRS à partir de 1989
Résultats 151 à 200 sur 210