Zone d'identification
Type d'entité
Collectivité
Forme autorisée du nom
Laboratoire "Préhistoire et Technologie" (UMR 7055)
forme(s) parallèle(s) du nom
Forme(s) du nom normalisée(s) selon d'autres conventions
Autre(s) forme(s) du nom
Numéro d'immatriculation des collectivités
Zone de description
Dates d’existence
Depuis 1980
Historique
Lieux
Statut légal
Fonctions et activités
1980 : fondation du laboratoire par Jacques Tixier.
Unités successives :
- 1980-1984. URA 28 (unité de recherche associée).
- 1985-1997. UPR 7549 (unité propre de recherche).
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- EP 1730 (équipe postulante).
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- EP 2058 puis UMR 7055 (unité mixte de recherche).
Le laboratoire est rattaché au Centre de recherches archéologiques de 1980 à 1994.
- EP 2058 puis UMR 7055 (unité mixte de recherche).
Directeurs du laboratoire :
- 1980-1987. Jacques Tixier.
- 1988-1995. Catherine Perlès.
- 1996-2004. Valentine Roux.
- 2005-2009. Hélène Roche.
- 2010-2014. Jacques Pelegrin.
Depuis 2014, Isabelle Sidéra
Localisations du laboratoire :
- CNRS Meudon-Bellevue et Sophia Antipolis (Valbonne) jusqu'en 1996.
- Maison Archéologie & Ethnologie René-Ginouvès depuis 1997.
Le laboratoire " Préhistoire et technologie " s'est constitué autour de la technologie préhistorique : les produits de l'activité préhistorique sont étudiés d'un point de vue technologique. Pour cela les chercheurs ont recours à l'archéologie expérimentale et à l'ethnoarchéologie. L'objectif des recherches est de remonter à la source des gestes techniques des hommes préhistoriques sur une période que Jacques Tixier définit en ces termes : "du galet pré-acheuléen à la pierre à briquet islamique". Le thème commun est "l'approche des activités de l'homme préhistorique par la recherche des techniques et des méthodes qu'il a employées, tout particulièrement pour obtenir ses outils de pierre". Les chercheurs répartissent leurs activités en quatre axes : fouilles et technologie, typologie et technologie, expérimentation et technologie, paléo-technologie et technologie. L'équipe s'oriente vers l'archéologie expérimentale, fondée essentiellement sur la taille de roches dures. L'idée est de "réhumaniser la pierre taillée" par la remise en question du rapport homme/matière première", de proposer une estimation des premiers systèmes économiques et de constituer des ensembles lithiques, importants marqueurs culturels.
L'équipe répartit son activité entre les fouilles, les expériences de taille, les études d'outillage, l'exploitation des données de fouilles, la publication, l'enseignement principalement à l'université de Paris X-Nanterre, et l'animation auprès du grand public et des établissements scolaires. Les chercheurs travaillent sur une aire géographique très étendue en France et à l'étranger. En France, certains membres travaillent dans le Limousin, l'Aveyron et la Corrèze puis les Alpes-Maritimes, l'Yonne, le Lot, l'Estérel. A l'étranger, les recherches sur le terrain se déroulent en Mauritanie, au Qatar, en Grèce, en Irak, en Arabie Saoudite, au Cameroun puis au Danemark, au Canada, en Egypte et au Yémen. Les terrains d'investigation augmentent et se diversifient au cours des années 1980. En 1993, l'équipe effectue des fouilles et des prospections dans dix régions et provinces de France et dans treize pays étrangers.
A partir des années 1990, les membres du laboratoire travaillent sur de nouveaux chantiers de fouilles, développent de nouveaux projets ethnoarchéologiques et de nouvelles collaborations scientifiques nationales et internationales. Ils recherchent à appliquer une approche technologique à des champs d'investigation de plus en plus diversifiés.