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Inventaires
Expositions de la Maison René-Ginouvès, Archéologie et Ethnologie
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17. Itinéraires de Belleville à Djerba de femmes juives tunisiennes vivant en France. Photographie et anthropologie. La coupe du poisson par les jeunes mariés, Paris XIXe

Pèlerinage : retour au pays d'origine
Le pèlerinage de Lag ba-Omer (en hébreu Lag signifie 33), correspond à la période appelée Omer , commençant le deuxième jour de la Pessah1 (jour de la première gerbe d'orge offerte à Dieu), et s'achevant le trente troisième jour de l'Omer selon les Juifs tunisiens (correspondant au 18 du mois de Iyyar du calendrier judaïque). Ce jour-là qui correspond à la fête célébrant la fin d'une épidémie au cours du soulèvement des Juifs contre Rome (132-135), a lieu une célébration très importante pour ces femmes, celle du rabbin saint Rabbi Shimon Bar Yochaï. Les cérémonies ont lieu pendant la Hilloulah (commémoration de la mort d'un rabbin saint, de la montée de son âme). La date précise du décès de la plupart de ces personnages appelés les saddiqim étant souvent inconnue on les célèbre lors de la Hilloulah de Lag ba-Omer ou pendant les mois d' Elul ou de Tishri du calendrier judaïque. Cette fête contribue chaque année à perpétuer les croyances populaires judéo-tunisiennes, véhiculées jusqu'à nos jours à travers diverses légendes de source orale qui motivent le déplacement de nombreux touristes vers la Tunisie et vers Israël. Rabbi Shimon Bar Yohaï est considéré comme le commentateur, l'inspirateur ou l'auteur du Sépher du Zohar, le "livre des splendeurs". C'est pour les kabbalistiques un ouvrage primordial de la mystique juive et particulièrement pour les Juifs du Maghreb.
Un grand nombre de Juives tunisiennes résidant en France s'organisent pour participer au pèlerinage dans le Sud tunisien en qualité de touristes découvrant parfois pour la première fois cette région de Tunisie éloignée de leur ville natale. C'est une manière de se relier à leur pays d'origine en prenant en compte la dimension religieuse de ce retour.

Lors de ces invitations à participer à des événements familiaux, j'ai pu découvrir une coutume tunisienne d'origine rurale, plutôt rare de nos jours, m'a-t-on expliqué. Il s'agit de réunir toute la famille autour d'un grand repas, quelques jours après un mariage. Un poisson cru spécialement préparé pour l'occasion est alors apporté aux jeunes mariés. On leur donne deux couteaux. La femme arrive aisément à trancher l'animal, tandis que le mari peine : la coutume veut qu'il ne puisse pas y arriver. Un petit morceau de bois a été préalablement placé (par une sœur du mari) à l'endroit où l'homme doit couper la tête du poisson. Cette scène a pour fonction de marquer symboliquement la suprématie de la femme dans sa maison. La maison est ainsi, au Maghreb, un lieu essentiellement féminin.
L'auteur de la photographie est S. Conord.

16. Vivre avec les rennes. Santé et comportements alimentaires. Préparation des intestins. Région d’Atchaïvaïam, Nord Kamtchatka

La photographie date du printemps 2000.
Photo : Ethno Renne
Sylvie Beyries, CR CNRS, UMR 6130 Centre d'études de la Préhistoire, de l'Antiquité et du Moyen-Age
Francine David, IR CNRS, UMR 7041 Archéologies et Sciences de l'Antiquité, ArScAn-Ethnologie préhistorique
Claudine Karlin, IR CNRS, UMR 7041 Archéologies et Sciences de l'Antiquité, ArScan-Ethnologie préhistorique

16. Itinéraires de Belleville à Djerba de femmes juives tunisiennes vivant en France. Photographie et anthropologie. La coupe du poisson par les jeunes mariés, Paris XIXe

Lors de ces invitations à participer à des événements familiaux, j'ai pu découvrir une coutume tunisienne d'origine rurale, plutôt rare de nos jours, m'a-t-on expliqué. Il s'agit de réunir toute la famille autour d'un grand repas, quelques jours après un mariage. Un poisson cru spécialement préparé pour l'occasion est alors apporté aux jeunes mariés. On leur donne deux couteaux. La femme arrive aisément à trancher l'animal, tandis que le mari peine : la coutume veut qu'il ne puisse pas y arriver. Un petit morceau de bois a été préalablement placé (par une sœur du mari) à l'endroit où l'homme doit couper la tête du poisson. Cette scène a pour fonction de marquer symboliquement la suprématie de la femme dans sa maison. La maison est ainsi, au Maghreb, un lieu essentiellement féminin.
L'auteur de la photographie est S. Conord.

15. Vivre avec les rennes. Santé et comportements alimentaires. Consommation des œstres, larves d’insectes qui pondent dans la peaudes rennes en été. Région d’Atchaïvaïam, Nord Kamtchatka

La photographie date du printemps 2000.
Photo : Ethno Renne
Sylvie Beyries, CR CNRS, UMR 6130 Centre d'études de la Préhistoire, de l'Antiquité et du Moyen-Age
Francine David, IR CNRS, UMR 7041 Archéologies et Sciences de l'Antiquité, ArScAn-Ethnologie préhistorique
Claudine Karlin, IR CNRS, UMR 7041 Archéologies et Sciences de l'Antiquité, ArScan-Ethnologie préhistorique

15. Itinéraires de Belleville à Djerba de femmes juives tunisiennes vivant en France. Photographie et anthropologie. Henna, Paris 19ème

Le henna précède la cérémonie du mariage. Il s'agit d'offrir des cadeaux aux fiancés (des bijoux en or pour la femme) et de placer une boule de henné dans la paume de leur main ainsi qu'un ruban rouge à leur poignet afin de leur porter chance et bonheur.
L'auteur de la photographie est S. Conord.

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